1/1

 "BENETEAU FIRST 24"

de notre ami Michel Millet

21/12/2011

Bonjour Rémi et félicitation pour ce nouveau voilier (je connais un peu il y en a un près de ma place au port de la Mercantine)

très habitable, et pas si mal que ça sous voile. La nouvelle de mon coté, VANIKORO III est cédé sur place a un nouveau passionné de voile, et

je me suis porté acquéreur d'un first 24 équipé d'une jupe en bel état mais naturellement a relooker par mes soins comme je fais d'habitude.
ce choix d'un transportable (lourd) parce que nous sommes loin de la mer et que ce bateau est vendu avec

une remorque pouvant tracter 2.7 tonnes et je profite de cette remorque pour déplacer ma petite péniche qui pèse 2 tonnes .
Si tu le veux je te ferai parvenir des photos de mon nouveau bateau dont le nom enregistré a la rochelle est CARPE DIEM (tout un programme)
salutations Michel Millet

 

Bonjour et merci pour ta participation permanente aux quatre sites.

Bientôt, tu auras "TROP" de bateaux ! C'est ça 'l'Afficion" !

Il va bien falloir qu'un jour j'arrive à trouver le moyen de venir te voir.

En attendant envoies tes photos, je te ferais une page dans "Beaux Boats" comme pour ta pénichette "Nicoben".

Tu a raison, "Carpe Diem", c'est tout un programme ! je te fais entièrement confiance pour le réaliser.

A bientôt, Rémi

Complément par Michel :

Je n'ai pas osé débaptiser ce bateau tant son nom risque de me coller a la peau.

 

Dédié à une jeune fille du nom de Leuconoë, ce poème appartient au premier livre des Odes d'Horace

 [ ODE XI AD LEUCONOEN ]

et doit sa célébrité à son dernier vers où figure l'expression littéralement intraduisible CARPE DIEM.
Traduction et adaptation moderne : Gilles Simard, Ph.D. Tous droits réservés
http://legrenierdebibiane.com/trouvailles/textes/carpe/diem.htm


Pourquoi cherches-tu l'impossible
en voulant à tout prix
connaître d'avance
ce que la vie nous réserve à toi et à moi ?
Quoi qu'il puisse nous arriver,
la sagesse n'est-elle pas
de nous soumettre chacun à notre sort ?
Que la vie te réserve encore bien des hivers
ou, au contraire,
que tu sois en train d'en vivre le dernier
- celui-là même qui, en ce moment,
éreinte les vagues de la mer
à l'assaut des rochers -
crois-moi,
ne change rien à tes occupations
et, dans un cas comme dans l'autre,
n'escompte jamais vivre plus loin
que le jour où nous sommes.
Déjà, tandis que nous parlons,
le temps impitoyable aura fui.
C'est aujourd'hui qu'il faut vivre.
Car demain reste pour toi
ce qu'il y a de moins sûr.


Il est rare dans l’histoire de la poésie qu’une image ait connu autant de succès que l’expression CARPE DIEM

issue d’une ode brève du poète latin Horace, ce couple de mots littéralement intraduisible tire son dynamisme de

l’association inattendue du verbe CARPERE et du nom DIEM.

Le premier appartient à la sphère des fruits. Fruits que l’on cueille, que l’on porte à la bouche pour les savourer.
Le second mot est un nom complément direct du premier et désigne tout simplement le jour.

C’est la syllabe "DI" que l’on retrouve en français dans l’appellation des jours de la semaine :

lundi (jour de la Lune), mardi (jour de Mars), et* aussi "Dieu" (lumière...Daewoo) *Rajout Rémi Alcina

CARPE DIEM est une invitation à saisir le jour et à le déguster comme un fruit savoureux .

Cette invitation était dédiée initialement à une jeune fille au prénom révélateur LEUCONOË, c’est-à-dire ESPRIT BRILLANT.

Une jeune fille qui, d’après les recommandations que lui adresse Horace souhaitait vivre longtemps.

Avec une tendresse toute paternelle et une profonde sagesse,

le poète appelle cette jeune fille à réaliser que la vie se passe au présent

et qu’il lui faut mordre à belles dents le moment qui passe,

même si elle savait par impossible qu’elle allait effectivement vivre encore bien des hivers.

Il faut lire les huit vers latins où s’insère, au début de la dernière ligne,

l’expression en question pour comprendre la portée universelle du conseil

 que nous glisse Horace avec un pincement au cœur à peine voilé,

face à l’écoulement irrémédiable du temps.

Voici la traduction moderne légèrement adaptée de cette ode célèbre.

Puisse-t-elle susciter une émotion comparable à celle qu’éprouvèrent ses premiers lecteurs,

en 23 av. J.-C., année de sa première publication !
 

   

1/1